jeudi 25 mars 2010

Payez les yeux fermés !

Comme la nouvelle loi sur le point d'être votée au parlement ne résoudra aucun des nombreux problèmes des copropriétés, l'attention s'est reportée sur la comptabilité. A ce propos, il paraît utile d'attirer l'attention sur un point particulier qui n'a pas été soulevé jusqu'ici.

Selon le lobby conjoint des syndics et des juges, les copropriétaires ne peuvent pas contrôler personnellement les comptes de la copropriété. La jurisprudence l'atteste. Cette tâche doit être déléguée à l'un ou l'autre vérificateur ou au conseil de gérance.

On remarquera que, quand il a lieu ce qui est rare, ce contrôle éventuel est purement formel et ne peut rien vérifier de consistant puisque, sans même considérer l'incompétence crasse des vérificateurs, les comptes des syndics sont illisibles.

Comme il est réclamé annuellement à chaque copropriétaire une somme importante voire très importante, nous sommes dans un cas de figure unique en Belgique et dans le monde où le débiteur d'une dette se voit interdire d'en vérifier l'authenticité ou la réalité mais est invité, ou plutôt condamné, à payer n'importe quoi les yeux fermés.

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lundi 1 mars 2010

Les coupables sont les juges.

En examinant avec attention les questions posées par la gestion des copropriétés et les réponses apportées par le pouvoir judiciaire, il apparaît que si le comportement des syndics est dans l'ensemble irrésistiblement empreint de malhonnêteté, c’est parce que les juges l’ont minimisé voire stimulé par leur tolérance. Leur indulgence s'est étendue jusqu'aux errements les plus extrêmes. La loi est ignorée ou elle est interprétée de manière partisane ou elle est souvent même réécrite, tout cela dans un brouillard de mots dissimulant à grand-peine l'effrayante indigence intellectuelle de la magistrature.

La malhonnêteté des syndics est le résultat d'une démission judiciaire assez cynique.

Si justice était faite, la plupart des syndics seraient professionnellement décapités. Pour éviter cette hécatombe, les juges ne condamnent jamais la gestion d’un syndic en dépit de la loi, de malversations démontrées, du scandale ainsi créé.

Ils sont responsables de la défiance à l’égard de la justice qu’ils ont propagée dans la population et en particulier dans le chef des honnêtes gens indignés.

Cette impérieuse vérité s'impose malheureusement à l'observateur impartial.

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